C’est un phénomène universel.
En principe le problème ce n’est pas de trouver ni l’hôtel ni la chambre d’hôtel
ni un lit dans la chambre. Dans les chambres des hôtels il y a de lits, toutes
les chambres ont de lits, au moins un lit individuel, si elles n’avaient de
lits ne seraient pas des chambres d’hôtel, ni chambres tout court destinées à
dortoir, comme c’est le cas des chambres d’hôtel, et c’est pourquoi,
permettez-moi l’ironie, c’est bizarre que les renseignements sur les lits des
hôtels n’apparaissent ni sur les chercheurs d’internet ni sur les détaillées et
attractives brochures des hôtels. Le client potentiel d’un hôtel obtient toute sorte
d’information sur la chambre, comme ça, en général, de sorte que la description
du lit est comprise dans ce générique et le lit réduit à sa dimension, lit
individuel, lit double, comme si la question était simplement d’adaptation
entre le corps humain et la surface réceptrice qui est le lit. Sophistication
en tout sauf la qualité du lit, donc. Peu importe que l’hôtel soit une, trois
ou cinq étoiles, parce qu’à aucune information hôtelière vous ne recevrez pas
un brin d’information sur la qualité du lit de l’hôtel, ne serait-ce que général
aussi dans cette concrétion, sans entrer dans la séparation du matelas, le
sommier ou même la qualité du linge de lit. Dans les hôtels les lits sont individuels
ou doubles, c’est tout. Dans les hôtels il n’y a pas, donc, de lits déclarés
bons, médiocres ou mauvais, de sorte que l’on peut se trouver dans un hôtel une
étoile et dormir huit heures –c’est-à-dire, la troisième partie du jour– dans
un lit raisonnablement confortable ou même très confortable, et en revanche dormir
dans un hôtel cinq étoiles dans un lit médiocre avec de la chance. Pour
dénominateur commun il faut dire que rarement ai-je dormi dans un bon lit
d’hôtel.
Ironies à part, naturellement
si l’on ne détaille pas au client la qualité du lit où il va dormir ça ne peut
qu’être parce que cet aspect se tient pour acquis, c’est-à-dire: en
principe le lit offrira une qualité tout au moins acceptable. Le problème c’est
quand la chose ne s’avère comme ça, ce qui est le cas habituel. Alors le manque
d’information que l’on subit ne peut qu’être dû à l’idée contraire : rien
ne se tient pour acquis parce que c’est simplement une question négligée. C’est
grave, n’est-ce pas ?
On paie pour un
hôtel et avec le paiement on est autorisé à jouir ou subir la chambre
vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mais statistiquement on dort huit heures
et la plupart du reste du jour se passe la journée à faire le tourisme en dehors
de l’hôtel. Et plus susceptible encore d’une plus longue utilisation du lit de
la chambre c’est justement le client qui ne sort pas de l’hôtel. Par conséquent,
c’est évident que l’importance du lit est cruciale au moment du choix de
l’hôtel, mais on n’en reçoit pas d’informations, ce qui rend l’omission un
préjudice pour le client qui loin de s’avérer retentissant passe inaperçu, si
inaperçu que justement l’aspect n’est même pas cité aux informations des
hôtels. On peut me contester que l’information sur la qualité des lits des
hôtels n’est pas nécessaire pour la même –apparente– raison qu’il n’est pas nécessaire
mentionner que la chambre est hygiénique. Mais la comparaison n’est pas
pertinente pour la simple raison que normalement on trouve propres les chambres
des hôtels, ce qui prouve qu’il y a de contrôle sanitaire dans les hôtels de
notre entourage et, donc, une conscience sur la question qui s’avère évidente
justement parce que l’aspect devient tacite au moment de le considérer dans les
renseignements des hôtels. Tout simplement, et comme il est naturel, cet aspect
ne se mentionne pas. Ça c’est justement le cas contraire des renseignements sur
les lits hôteliers. D’abord parce qu’il y a, effectivement, trop de lits d’hôtel
très mauvais, et deuxièmement, émanant de ce fait, s’il existe des lits si
mauvais c’est parce qu’on ni même envisage cet aspect qui fait que je me décide
pour un hôtel d’inférieur qualité en fonction de la qualité de ses lits.
Mais alors,
pourquoi cette négligence sur la qualité des lits hôteliers? A mon avis, ça
arrive pour deux raisons: l’esthétique et l’ignorance, considérant aussi le
premier aspect comme une question génératrice d’ignorance. On vit dans un monde
d’image à tel point que l’image souvent joue comme un tour de passe-passe qui
fait disparaître l’évidence de la mauvaise qualité même quand on la souffre
dans sa propre chair, comme c’est le cas du repos. Est-ce que l’on pense à la
qualité d’un lit quand le lit donne autant d’envie dans les images digitales
des chercheurs hôteliers ? Est-ce que quelqu’un s’arrête pour considérer
qu’au-dessous de ces magnifiques couvre-lits qui couvrent ces lits dans ces
magnifiques chambres des photographies des magnifiques chercheurs et brochures
d’hôtels, peut-il avoir un sommier qui grince sous un matelas mousse de vingt
ans à milliers des plus diverses quantités de kilos de chair humaine et différents
traitements humains soufferts au-dessus, aux ressorts écrasés, un matelas qui
s’enfonce et grince en syntonie avec le grincement du sommier, et que tout ça
va lui gâcher le dos ? Non. Semble-t-il que peu de clients y pensent,
autrement s’en plaindraient et les gérants des hôtels investiraient plus qu’ils
le font dans la rénovation des lits et de sa qualité, avec toutes les
honorables exceptions que l’on veuille. Que personne
ne semble pas y faire attention s’avère incroyable, mais ce n’est pas le plus
sensationnel parce qu’au bout du compte à ce moment le client n’a pas encore
éprouvé le lit de l’hôtel choisi. Esthétique à part, c’est dans le manque de
plainte des clients une fois ils ont séjourné à l’hôtel qu’il y a implicite leur
insensibilité absolue sur le cauchemar souffert aux hôtels à cause de l’inconfort
de leurs lits. Le client subit les lits des hôtels mais ne s’en rend pas
compte.
L’homme est une
irréductible créature d’habitude. Jusqu’à ce point de la sotte ignorance.
Com llançar els daus
És un fenomen universal. En principi el problema no és trobar l’hotel ni
l’habitació de l’hotel ni un llit a l’habitació, sinó informació sobre el llit de
l’habitació de l’hotel. A les habitacions dels hotels hi ha llits, totes les
habitacions tenen llits, com a mínim un llit individual, si no tinguessin llits
no serien habitacions d’hotel, ni habitacions a seques destinades a dormitori,
com és el cas de les habitacions d’hotel, i per això, permeteu-me la ironia, és estrany
que la informació sobre els llits dels hotels no aparegui ni als cercadors
digitals hotelers ni als detallats i atractius fulletons dels hotels. El client
potencial d’un hotel disposa de la tota mena d’informació sobre l’habitació,
així, en genèric, de manera que la descripció del llit queda inclosa dins
d’aquest genèric i reduïda a la dimensió, llit individual, llit doble, com si
la qüestió fos simplement d’encaix adequat entre el cos humà i la superfície
receptora que és el llit. Sofisticació en tot menys en la qualitat del llit,
doncs. Tant se val que l’hotel sigui d’una, tres o cinc estrelles, perquè en
cap informació hotelera no rebreu cap ni mitja informació sobre la qualitat del
llit de l’hotel, ni que sigui també en genèric dins d’aquesta concreció, sense
entrar en la separació del matalàs, el somier o fins la qualitat de la roba.
Als hotels, els llits son individuals o dobles, punt final. Als hotels no hi
ha, doncs, llits declaradament bons, mediocres o dolents, de manera que pots
trobar-te en un hotel d’una estrella i dormir vuit hores –és a dir: la tercera
part del dia– en un llit raonablement còmode o fins i tot molt còmode, i en
canvi dormir en un hotel de cinc estrelles en un llit, amb sort, mediocre. Com
a denominador comú, val a dir que poques vegades he dormit en un llit bo
d’hotel.
Naturalment, ironies a banda, si al client no se li detalla enlloc la
qualitat del llit on dormirà només pot ser perquè aquest aspecte es dóna per fet,
és a dir: el llit en principi oferirà una qualitat com a mínim acceptable. El
problema és quan la cosa no resulta ser cap fet, com acostuma a ser el cas.
Aleshores la manca d’informació que patim només pot ser deguda a la idea
contrària: no es dóna res per fet perquè és una qüestió que simplement es
negligeix. Greu, oi?
Paguem per un hotel i amb el pagament estem legitimats a gaudir o patir l’habitació
les vint-i-quatre hores del dia, però estadísticament dormim vuit hores i la
major part de la resta del dia el passem fent el turista fora de l’hotel. I encara
més susceptible de més llarga utilització del llit de l’habitació serà
justament el client que no surt de l’hotel. Queda per tant clar que la
importància del llit de l’hotel és cabdal a l’hora de triar l’hotel, però no
se’ns en informa, cosa que converteix l’omissió en un greuge per al client que,
lluny de resultar clamorós, passa desapercebut, tan desapercebut que justament ni
se’n fa esment a les informacions sobre els hotels. Algú em podrà dir que la
informació sobre la qualitat dels llits dels hotels és innecessària per la
mateixa raó aparent que es fa innecessari fer esment que l’habitació de l’hotel
serà higiènica. La comparació, però, no és pertinent, per la senzilla raó que
acostumem a trobar les habitacions dels hotels netes, cosa que demostra que hi
ha un control sanitari en els hotels del nostre àmbit i, doncs, consciència
sobre la qüestió, una consciència que es fa evident justament perquè l’aspecte
esdevé tàcit a l’hora d’anomenar-lo en les informacions hoteleres. Simplement,
i com és natural, no s’anomena. Aquest és justament el cas contrari de la
informació dels llits dels hotels. En primer lloc perquè hi ha, efectivament,
massa llits d’hotel pèssims, i en segon lloc, i derivant-se d’aquest fet, si hi
ha llits pèssims és perquè ni es contempla aquest factor, per a mi important
fins al punt que arribo a decidir-me per un hotel d’inferior qualitat en funció
de la qualitat dels seus llits.
Però aleshores, per què aquesta negligència sobre la qualitat dels llits
hotelers? Al meu entendre es produeix per dos factors: l’estètica i la
ignorància, considerant també el primer factor com una qüestió generadora d’ignorància.
Vivim en un món d’imatge, fins al punt que la imatge sovint juga com un truc de
prestidigitador que fa desaparèixer l’evidència de la mala qualitat, fins i tot
quan aquesta és patida en els propis ossos, com és el cas del repòs. Algú pensa
en la qualitat d’un llit quan el llit fa tanta patxoca en les fotografies
digitals dels cercadors dels hotels? ¿Algú s’atura a considerar que sota
aquells magnífics cobrellits i nòrdics que embolcallen aquells llits en
aquelles magnífiques habitacions de les fotografies dels magnífics cercadors i
fulletons dels hotels, hi pot haver un somier que grinyola sota un matalàs
d’escuma de vint anys amb milers de les més diverses quantitats de quilos de
carn humana a sobre, i milers de diferents tractes humans patits a sobre, amb
les molles desballestades, un matalàs que s’enfonsa i grinyola en sintonia amb
el grinyol del somier, i que tot plegat et deixarà l’esquena feta un nyap? No.
Pel que sembla, pocs clients hi pensen, altrament se’n queixarien i els hotels
invertirien més en la renovació de llits i en la qualitat dels llits del que
demostren invertir, amb totes les honroses excepcions que calguin. Que ningú sembli parar-ne esment resulta
increïble, però això no és el més sensacional perquè, al capdavall, en aquest
punt el client encara no ha tastat el
llit de l’hotel triat. Estètica a banda, en l’escandalosa manca de queixa dels
clients un cop sojornat a l’hotel hi ha implícita la seva insensibilitat total
sobre el malson patit als hotels a causa de la incomoditat dels llits. El
client pateix els llits dels hotels i no se n’adona.
L’home és un irreductible animal de costums. Fins a aquest extrem de
l’estulta ignorància.
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